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DE QUELLE MANIERE DONNER SES COUPS ?

Aristide Martin • 8 mai 2020

Faut-t-il « visser » ses coups ou non? Cela dépend de chacun, et pour le savoir il suffit d’un simple test.

Regardez si la semelle de vos chaussures est usée à l’intérieur ou à l’extérieur. Quel rapport me direz-vous y a t il entre mes chaussures et mes mains? La réponse est : SUPINATION OU PRONATION.

En clair, si vous usez votre chaussure à l’extérieur, votre pied est supinateur et si vous l’usez à l’intérieur, il est pronateur. Cela me fait de belles jambes me direz-vous ! Et bien nos mains ont un lien similaire avec nos pieds. Prenez la planche anatomique du squelette et vous observerez que celui-ci est présenté de face et qu’il a les mains ouvertes dans la même direction que son regard. Cette position s’appelle SUPINATION. Les deux os de l’avant bras (radius & cubitus) sont parallèles. Lorsque la main est tournée dos au regard du squelette, la prise est nommée PRONATION ( le radius et cubitus se croisent). Les mêmes termes sont donc utilisés pour les pieds et pour les mains. Étonnant, n’est-ce pas ?

En résumez, regardez sous votre chaussure et si :

Usure extérieure = Supination = ne pas visser ses coups pour les directs et les crochets (position neutre ). Le coup de force de ce type de boxeur est bien entendu l’uppercut (supination pure).

Usure intérieure = Pronation = visser ses coups pour les directs et les crochets.

Toujours pas convaincu? Il ne vous reste qu'une solution, mettez en pratique et demandez à celui qui les reçoit ce qu'il en pense !!!! 😄


Aristide Martin

par Aristide Martin 8 mai 2020
Nous avons deux yeux, deux bras, deux mains, deux jambes, deux pieds, deux hémisphères cérébraux et nous n’aurions qu’une garde en boxe? Et bien vous allez découvrir avec la méthode d'enseignement de boxe créée par Aristide Martin qu'il en va de même en boxe. La première garde nommée "garde naturelle” est établie à l’aide de tests qui mettent en lumière les forces physiques et psychiques du boxeur. La deuxième dite “complémentaire”, vient renforcer la première selon la situation dans laquelle se trouve le boxeur durant le combat. Par exemple lorsque il n'est plus en mesure de rester sur ses appuis naturels ou lorsque il est judicieux de changer la tactique pour surprendre l’adversaire. L'analyse précise des aptitudes du boxeur permet d'optimiser l'utilisation de son potentiel, notamment la puissance de frappe, la vitesse d'exécution, le sens de déplacement et bien d'autres aspects encore. Les techniques pugilistiques sont alors parfaitement ajustées au profil du boxeur qui se les approprie rapidement et naturellement. Il augmente ainsi considérablement sa performance. “Le blanc, le noir, le masculin, le féminin, ce qui fait d’un être sa force et sa plénitude, est la capacité d’unir ce qu’il a trop souvent pour habitude de mettre en opposition “.                                                             Aristide Martin
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